De la peau au papier : quand Caroline Karénine “tatoue” le carnet

De la peau au papier : quand Caroline Karénine “tatoue” le carnet

De la peau au papier, Caroline Karénine transpose l’art du tatouage sur des carnets uniques en kraft, mariant graphisme, artisanat et édition limitée avec La Compagnie du Kraft.

Caroline est aussi discrète que talentueuse. Son art, aussi efficace et sûr qu’un tableau de Keith Haring, s’exprime d’abord sur la peau, mais pas seulement. Peu à peu, elle explore d’autres supports et quitte volontairement sa zone de confort. Avec La Ligne Noire, son jeune éditeur de référence, nous avons collaboré chez La Compagnie du Kraft à une série de 4 carnets mettant en lumière un même graphisme à travers différentes techniques de marquage. Des carnets “tatoués” qui nous ont poussé à innover techniquement. Dans les lignes qui suivent, on ne présente pas l’artiste : on raconte son envie de déplacer son cadre.

Caroline Karénine : du tatouage à l’objet

« Être tatoueur, c’est s’adapter chaque jour à de nouvelles contraintes », explique Caroline. Elle aborde ce travail hors la peau avec le même état d’esprit : décliner son univers sur de nouveaux supports, en tirant le meilleur rendu visuel possible. Sa vision d’ensemble – lignes, force, dynamisme – sert désormais des objets pensés pour être portés, utilisés, transmis : ici, le carnet.

Des “carnets tatoués” : collaboration LCK × La Ligne Noire

La série conçue avec La Line Noire et La Compagnie du Kraft explore plusieurs techniques… Un même motif, des textures et des reliefs différents pour sublimer le support. L’objectif : créer un carnet en kraft dont le graphisme reste fidèle à l’intention de l’artiste tout en honorant notre exigence d’artisanat et de durabilité.

Envie de voir d’autres pièces ? Parcourez nos sélections : collections de carnets et éditions limitées.

Inspiration & matières : du voyage au papier kraft

Voyages, détails architecturaux, végétation, parures ethniques et travail au henné nourrissent l’imaginaire de Caroline. Transposés sur nos couvertures, ces codes dialoguent avec nos intérieurs en papier kraft et nos recharges : pratiques, sobres, authentiques

Questions à Caroline

Ce travail “hors la peau” est-il un prolongement du tattoo ?

Être tatoueur c’est s’adapter tous les jours à de nouvelles contraintes, de nouvelles personnes, de nouvelles envies. J’aborde ce travail hors la peau avec le même état d’esprit : une continuité. Je décline mon univers sur de nouveaux supports, avec d’autres problématiques auxquelles je m’adapte pour obtenir le meilleur rendu visuel possible.

Facile de sortir du tattoo ? Qu’apporte ce savoir-faire à l’accessoire ?

Je l’imagine de la même manière : trouver un design harmonieux qui habille l’objet le plus esthétiquement possible. Ma lecture du corps — souligner les lignes, donner force et dynamisme — s’applique aux objets : utiliser leurs caractéristiques et leur fonctionnalité pour les sublimer.

Ton univers, tes valeurs à transposer ?

Voyages, images ramenées, détails architecturaux, peintures, végétation… J’aime aussi une imagerie féminine : parures, henné, représentation d’une femme forte et bienveillante. Je recoupe ces influences et les décline selon les contraintes des supports.

Comment faire évoluer ce travail sur des accessoires ?

Comme pour le tattoo : aller au bout des choses, viser un impact plus fort, une sensibilité toujours plus présente.

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